V-La consommation

Des statistiques ont montré que 80% de la consommation de bonbons se fait dans l’heure qui suit l’achat ! En effet, les bonbons se sont  réellement démocratisés. Si bien qu'en 2009, l'industrie française de la confiserie a produit 163 300 tonnes de  sucreries dont 67.8% de sucettes et bonbons, et 15.2% de chewing gums. Pour qui ?
-Les adultes: moyenne de environ 6.6 g/jour de sucreries.
-Les enfants: moyenne de environ 5.7 g/jour de sucreries.  


En effet, cette moyenne a été obtenue en tenant compte de la consommation de chewing-gums, ce qui explique pourquoi la moyenne des adultes est plus élevée que celle des enfants. Afin de nuancer cette moyenne, nous avons organisé une étude statistique portant sur la consommation des bonbons chez les enfants. 
 



I- La consommation des enfants

Nous avons interrogé dans trois écoles de différentes villes plus de 130 enfants de tous âges et de tout milieu. Nous leur avons fait remplir un billet de ce type:


                                
                                         (image d'un véritable billet rempli)


Les enfants ont rempli le sondage, et nous avons récupéré les billets. Tous n'étaient pas exploitables (croix entre deux réponses, plusieurs réponses...), mais nous avons obtenu suffisamment de voix pour effectuer une moyenne correcte. Le tableur utilisé est disponible sur le site au niveau de la page Annexe, et ci-dessous, voici les résultats synthétisés de notre étude.














          
~ Nous pouvons observer que la fréquence de consommation de sucreries est à peu près stable à n'importe quel âge, aux alentours de 3 fois par semaine.

~ Nous pouvons voir également que le nombre de bonbons consommés croît avec l'âge et atteint un pic entre 8 et 9 ans.

~ Par ailleurs, c'est à cet âge que le pourcentage d'enfants possédant des caries est le plus fort, allant jusqu'à 44% pour les enfants de 8 ans.

                                   

Nous pouvons donc conclure que les enfants sont des consommateurs très actifs car ils consomment plus de bonbons que les adultes (en excluant les chewing-gums qui ne devraient pas être considérés comme des bonbons), plus fréquemment (trois fois par semaine), et que cette consommation n'est pas sans conséquences puisque beaucoup d'enfants souffrent de caries ( 44% des 8-9 ans). Un grand merci aux écoles primaires Sainte Anne en Chartreuse à Miribel-les-Echelles, Notre-Dame des Victoires et Sainte Marie à Voiron pour leur aimable participation à notre étude.


                                                            




B) La consommation générale

Les grandes firmes internationales l'ont bien compris: les enfants influent sur la consommation des parents. Mis à part les caprices de type ''je veux des bonbons'', ces firmes mettent aujourd'hui en avant des stratégies marketing redoutables afin d'appâter les consommateurs, et notamment les jeunes. Tout est mis en oeuvre pour les charmer: les marques sont pratiquement démocratisées (le ''carambar'' est devenu un nom propre) et se développent même dans d'autres secteurs: industries textiles, cosmétiques, et même l'industrie du parfum.

        
         Chaussure Haribo                        Parfums Haribo (Fraise Tagada,           Casque Chupa         Parfum au...
                                                          Banana, Crocodile,Chamallows...)             Chups                Carambar!



Car aujourd'hui la confiserie rapporte gros: le chiffre d'affaire français (HT) en 2005 était de 1.1 milliard d'euros! Mais à l'échelle mondiale, la France n'est pas la plus grosse consommatrice de confiserie: elle se retrouve à la 9ème place des pays les plus consommateurs de bonbons.
 







 
C) Les nouvelles sortes de consommation
 
A)Les bonbons biologiques
 
Depuis quelques années, l'alimentation biologique déclenche un engouement de plus en plus grand pour les produits naturels. Les bonbons bio ne contiennent pas d'additifs, colorants ou autres, synthétiques. Leur consommation est bien plus restreinte que les bonbons industriels et ils sont plus chers que les autres bonbons ''classiques'', mais ils ont un réel intérêt diététique: ils sont moins sucrés et ne contiennent aucun produit chimique cancérigène. Les arômes sont quant à eux issus d'huiles essentielles, et la gélatine est remplacée par l'agar-agar, un gélifiant provenant des algues. Dans tous les cas, pas la peine de se jeter dessus et de déculpabiliser: l'abus de sucre, qu'il soit bio ou pas, est mauvais pour la santé !
                   







B)Les bonbons sans sucre

Avec les préoccupations actuelles, qu'elles soient sanitaires ou esthétiques, les bonbons dits ''light'', ''sans sucre'' ou encore ''0%''   sont de véritables succès commerciaux. Ils apportent certes moins de calories et ne provoquent pas de caries, mais ils ne sont pas les bonbons parfaits que les publicités veulent nous fare croire. En effet, le cerveau reçoit un message de sucré, et le corps met en place le processus nécessaire pour gérer ce sucre, mais celui-ci ne vient jamais. Donc, il y a un déséquilibre, et le corps en demande encore et encore...
Cet ''effet sucré'' peut être apporté par différentes substances: l'aspartame, le cyclamate, la saccharine... Or selon les pays, ces produits sont autorisés ou interdits car leurs effets sur la santé est controversé (la saccharine est interdite au Canada, aux Etats Unis, mais est autorisée en France...).

                



La consommation de bonbons étant toujours croissante dans les pays industrialisés, il faudrait s'interroger sur notre propre consommation: peut-être devrions nous privilégier d'autres formes  (pâtes d'amande, fruits secs...) et d'autres types (biologiques, sans sucres...) de friandises, afin de sauvegarder notre santé et de pouvoir renouveler avec modération le plaisir de la consommation de bonbons.


 
 
 



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